Histoire de Tiburon 1963

Fiche-modèle : 10-2010

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Nom actuel : Tiburon
   Année de fabrication : 1963
   N° de voile d'origine : Inconnu N° actuel : 921 + 18249
   N° de coque : ?? ( Pas de plaque constructeur)
Immatriculé à : Caen     N° : ?
Francisé : OUI       N° : ?
    Mouillage / Stationnement habituel : Langrolay-sur-Rance (35)
Propriétaire(s) actuel(s) : M. Francis VAUTIER
   Depuis le : ??    Demeurant à : ?? (Dép : 35)
Propriétaires précédents :
M. ??    ( De : ?? à : ?? Demeurant à : ?? )
M. ??    ( De : ?? à : ?? Demeurant à : ?? )
M. ??    ( De : ?? à : ?? Demeurant à : ?? )
   M. ??    ( De : ?? à : ?? Demeurant à : ?? )
    Nom(s) précédents(s) du voilier :
> Il semble que le bateau s'appelle " Tiburon " depuis l'origine
    Couleur de la coque actuelle : Rouge    ( Depuis : ?? )
   Couleur de la coque à l'origine : Rouge ??
    Garde robe actuelle : GV + Foc + Génois de Cap-Corse + Spi + ?
Equipements électriques et électroniques de bord : ??
    Modifications extérieures : Mât de racer 6,50m avec pataras + Pied de mât maison
+ Balcon AV spécial + Davier à l'avant + Balcons AR + Chariot de GV modifié
   + Capot coulissant modifié + Pare-brise / hublots panoramiques + Cadène de sous-barbe + ??
    Aménagements actuels de la cabine : 4 couchettes , + ?? ...
   Motorisation actuelle : HB
   Marque : ?? Puissance : 8 cv Année : ??
    Remorque : OUI
   Marque : ?? Année : ?? PTAC : ?? Treuil ? : Oui CG ? :
   Blog ou site internet : ???

         L'histoire de ce bateau :

- Récit de Francis VAUTIER en Mai 2011 :
<< Je n’ai que très peu d’informations sur mon Tiburon qui ne porte pas de plaque constructeur.
Lorsque je l’ai acheté (D’occasion) il se nommait « Tiburon », ce qui est dûment écrit
sur son acte de francisation, qui le déclare de 1963.
J’ai récupéré ce navire dans un piteux état , les œuvres vives étaient passées au goudron et
les quilles n’étaient plus que rouille. Tout est maintenant repeint à neuf ...
Le nouveau Pare Brise, chauffé au pistolet à air chaud, fut moulé directement sur le bateau.
Le numéro dans la grande voile est 921, mais cette voile fut trouvée neuve aux puces marines.
Le foc est resté neuf, car j'ai toujours navigué (surtoilé) avec un génois de Cap-Corse .
Le second numéro dans la grande voile « 18249 » est celui de son inscription au handicap national.
C’est un Tiburon de compétition !
( On peut donc demander une carte de handicape à la fédération ffv , elle sera copiée sur la mienne )
Ce Tiburon à perdu son mât d’origine au large de la Rochelle :
   Il a plié sous la charge alors que le bateau tapait dans une vague.
J’ai ensuite acheté neuf un fût de mât de corsaire et l’ai accastillé.
Ce second mat c’est rompu en régate dans un grain blanc :
   Sous la poussée du vent sur la grande voile, j’ai vu la partie du mat au dessus
   des bas-haubans et barres de flèches se pencher vers l’avant alors que
le dessous faisait un rond vers l’arrière. Peu après nos avions deux morceaux de mat.
Depuis, il porte un mât récupéré d’un racer 6.50 ( Avec un pataras )
Le pied de mât, fait maison, est articulé et intègre des réas pour renvoyer les drisses au cockpit.
Mon analyse est que le Tiburon jouit d’un excellent handicap, et se montre par ailleurs plus rapide
qu’un corsaire et fort bon au près serré, à condition d’une très forte gite.
   Le Tiburon dispose d’une meilleure vitesse et d’une gite optimum lorsque le trou dans le fond du cockpit
ne débouche plus dans l’eau mais dans l’air.
( Je ne parle pas du trou du coté au vent qui est déjà soulevé. Je parle de l’autre. )
Le must c’est quand il est encore un peu dans l’eau , mais pas totalement.
L’eau qui passe en dessous aspire l’air à travers le trou et le bruit de succion est caractéristique.
Ce bruit s’amplifie avec la vitesse et on pilote à l’oreille. En général on ne peut presque plus accélérer au-delà.
En ce cas je conseille d'alléger l'arrière . A la gite nous disposons ainsi d’une carène liquide bien meilleure.
L’optimum est obtenu avec une quille à la verticale. Le safran devient alors inefficace.
Pour l’utiliser et il faut le sur-utiliser. Le mettre en travers de la route mais ça freine le navire.
Par très forte gite le bateau « passe sur sa barre », ce qui signifie qu’il fait demi-tour, quoique vous fassiez !
Le mieux est donc de le piloter « aux rennes » : Prendre l’écoute du foc dans une main et celle de la GV dans l’autre
et équilibrer , tirer sur le foc fait abattre et tirer sur la voile fait lofer. Tirer sur les deux à la fois fait giter et accélérer.
C’est physique quand même ! Et pas du tout confortable pour la famille.
Nous avons gratté un fisrt 210 à Port Manech. Il est vrai que les 2 personnes à bord du first avaient pris un ris
pour naviguer avec la toile du temps, alors que nous étions 6 au rappel avec une quille hors de l’eau (façon ben hur) …
Cependant ce navire réclame du vent et du poids. Par tout petit temps, il ne vaut pas un racer de jauge micro (5.5 m),
ni un corsaire. En mer il faut qu’il soit chargé pour ne pas se stopper à la première vague.
   Donc régater avec un Tiburon s’est révélé un peu fou. Cependant, je voulais vous faire savoir qu’un Tiburon
à tenu la dragée haute à bien des navires et s’est illustré jusqu’à sur la Seine à Paris.
En revanche, vous pouvez sortir en mer, en famille, en toute quiétude. Charger le navire avec tout ce que vous voudrez,
vous avez 1 tonne de possibilités. Ce qui est bien, plus vous le chargez, mieux le bateau navigue. A condition que le mât suive ...
   La remorque route / mise à l’eau est récente.
Les conditions les plus difficiles que j’ai rencontrées pour la mise à l'eau : 1 mètre de hauteur entre le quai et l’eau.
Dans ce cas, le timon cassé, la remorque s’incline à 45 degrés et le dernier rouleau plonge à l'eau.
Le bateau monte ou descend sans problème avec le treuil à manivelle.
Au départ de Port Manech, le vent de travers était trop fort , mon fils était resté à bord pour maintenir le bateau
face à la remorque grâce au hors bord , j’ai tout monté à la manivelle : le bateau, le fils et le reste ! >>
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- A vendre sur Ebay en Juin 2011
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